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04.06.2024Merav Griguer

Vidéosurveillance algorithmique : vers une surveillance de masse ? – Le Point du 3 juin 2024

Des caméras « augmentées » vont détecter des événements « à risque » pour sécuriser les JO. Loin d’être infaillible, cette technologie est source de discriminations et d’atteintes à la vie privée.

Comment la machine va-t-elle identifier des scénarios à risque ? Jusqu’à quel point peut-on s’en remettre à son « jugement » ? Ces expérimentations, mises en place trop tardivement selon l’avocate Merav Griguer, sont aussi juridiquement contestables. « Il est peu courageux de répondre par une expérimentation dans une situation réelle à haut risque. Le gouvernement et le législateur n’ont pas su prendre des mesures claires, légales et éthiques en temps voulu pour assurer la sécurité physique des personnes dans le respect des droits fondamentaux et libertés individuelles. Le principe même du test revient à reconnaître que le dispositif n’est peut-être pas efficace à 100 %, et le fait d’être dans une telle situation d’aléas est constitutif en soi d’une atteinte aux libertés », avance Me Griguer.

Retrouvez l’article citant notre associé Merav Griguer du département Data & Cyber paru dans Le Point du 3 juin 2024.